Cette semaine s’est ouverte avec l’inscription d’une « liberté garantie de l’IVG » dans la Constitution. Il est douloureux de constater que le cœur du message du Christ sur la valeur infinie de toute vie humaine s’estompe peu à peu dans notre société. Et avec la question de l’euthanasie qui s’annonce, il semble que ce mouvement ne s’arrêtera pas.
En principe, quand on parle de « liberté », cela implique qu’un choix est possible. En réalité, bien trop souvent dans le cas d’une « grossesse non-désirée », le ‘choix’ n’en est pas vraiment un… Ce peut-être à cause de l’absence, de la fuite, ou de l’exigence d’un homme qui n’assume pas ses actes et responsabilités. Mais aussi à cause d’une société qui ne propose aucune alternative et qui refuse même que le débat ait lieu.
C’est là le grand scandale, car les conséquences humaines, psychologiques et sociales de l’avortement sont lourdes.
La législation sur l’euthanasie s’annonce, et le problème est semblable : plutôt que chercher à répondre à la détresse par des soins ajustés et surtout par une présence concrète, il est plus simple de proposer une ‘fin de vie choisie’.
Nous ne convaincrons peut-être pas… Mais nous ne pouvons pas nous placer en retrait, nous ne pouvons pas nous taire. Il ne s’agit peut-être pas de convaincre, il s’agit de servir, il s’agit de témoigner.
Voici quelques œuvres que l’on peut soutenir à ces fins :
Maisons de Marthe et Marie, qui accompagnent des femmes isolées pour leur permettre de mettre au monde leur enfants, Mère de Miséricorde, qui écoute et propose des solutions aux femmes en détresse, Alliance Vita qui permet de se former sur les sujets bioéthiques et veut éveiller les consciences, la fondation Lejeune qui cherche des solutions de soins éthiques pour les enfants atteints de maladies génétiques.
Et bien d’autres !
14 minutes pour contempler 9 mois de la conception à la naissance…