Les Vœux Paroissiaux 2022

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Le 16 janvier dans l’après-midi, une (petite) délégation de paroissien s’est réunie dans l’église de Genas pour un temps de vœux paroissiaux. S’il faisait très froid dehors, ce n’était pas le cas, ni dans l’église, ni dans les cœurs. L’Abbé Gaël a présenté ses vœux. Puis nous avons unis nos cœurs dans la prière, pour tous les paroissiens.


Chers amis,
Chers fidèles paroissiens,
Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

C’est avec grande joie que nous nous retrouvons pour cette traditionnelle rencontre des « Vœux de la paroisse ».  Un peu plus pauvres que d’habitude, sans galette, et moins nombreux.

Je vous salue tous et chacun personnellement. Ma pensée et ma prière se tournent en particulier vers nos frères et sœurs malades, plusieurs souffrent de cancer, subissent des traitements lourds. Je pense aussi à ceux qui ont peur de la maladie, au point de gêner leur vie.

Je veux avoir une pensée et une prière pour nos défunts. Ceylian le petit-fils d’Annie, Léandre Troudard décédé juste avant Noël, qui était engagé dans notre paroisse, Anne Marie Belin, Marie-Thérèse Christophle, …

Cela me permet de remercier les membres de l’équipe funérailles qui, avec discrétion et délicatesse ont beaucoup travaillé cette année, avec Brigitte Jouan (et Joël son secrétaire (!)), Anne-Marie, Annie, Brigitte, Nathalie, Marie-Louise, Ginette, Vincent, Nicole, Monique, Marie-Claude, Françoise assurent l’accueil et l’accompagnement des familles endeuillés. Une joie : ce service est aujourd’hui pleinement paroissial avec des membres au service de tous les lieux de notre paroisse.

Je veux revenir sur l’engagement et le service de nos catéchistes,
Marie-Pierre, Marie-Jo, Sylvie, Laure, Géraldine, Jean-Noël, Pierrick, Pauline, Sandra, Christine, Marylène, Antonine, Angela, Mya, Carole, Julie, Elisabetta, Patricia,
qui, avec Isabelle Declerck, assurent la transmission de la foi pour les enfants mais aussi pour les parents. Malgré les conditions sanitaires, toujours difficiles, ils n’ont pas baissé les bras. C’est aussi l’un des lieux d’unité de notre paroisse.

Je veux remercier tous ceux qui se mettent au service de la liturgie, de manière habituelle ou plus ponctuellement (mais il est plus difficile de tous les nommer). Je pense aux chantres du quotidien, aux coordinateurs dans chaque clocher. Je pense aux musiciens qui servent la beauté de nos grandes célébrations.
Nous avons pu constater que les grands rendez-vous paroissiaux (les deux visites de notre archevêque, les confirmations, ou la semaine sainte), sont aussi l’occasion de faire grandir l’unité paroissiale.

Je remercie aussi ceux qui se mettent au service de la sacristie – discrètement mais efficacement.

Je veux remercier ceux qui sont au service des résidents des maisons de retraites de la paroisse. Il y en a 6 sur la paroisse. Nous sommes présents dans 4 d’entre elles, mais nous n’avons pas encore pu entrer dans les maisons de Chassieu. C’est un souci missionnaire : comment porter Jésus à nos anciens isolés ? Merci à Monique, Marie-Ange, Anne, Claude-France, Dominique et Christiane, Solange, Marie-Jo.

Je veux enfin remercier (peut-être le plus important !) les priants de notre paroisse : ceux qui se retrouvent dans des groupes visibles (je pense à l’adoration hebdomadaire à Saint-Bonnet/Saint-Laurent et Azieu, aux groupes de chapelets de la paroisse à Chassieu et Saint-Bonnet, à ceux qui participent aux messes de semaine), ou moins visibles (prière des mères, prière des pères, rosaire vivant), tous ceux qui prient aux intentions de la paroisse dans leur intérieur. Je pense aussi aux participants des messes de semaine.
C’est là le cœur vivant de la Paroisse, là où est accueilli le don de Dieu, point d’entrée du Seigneur dans la paroisse, qui veut rayonner à partir de nous !

Évidemment merci aussi aux collaborateurs très proches : le Père Jean, Marie-Bérénice, Isabelle, Véronique, et aussi la trésorière Marie-Paule.

L’année écoulée a vu la conclusion des travaux majeurs : La Maison Paroissiale-cure de Genas est maintenant pleinement active, et même bénie. Nous l’attendions depuis longtemps. La majorité des petits problèmes d’une maison neuve sont réglés. J’ai entendu la demande de Genassiens de pouvoir accéder aisément à la chapelle, nous ferons tout pour le mettre en œuvre.

Il s’agit d’achever ces travaux… Nous avons une belle maison, une belle église… mais regardant le chœur de l’église, je perçois qu’il n’est pas fini. Si j’étais chez moi, je n’apprécierais pas d’avoir dans la salle à manger une table miteuse sur deux briques. Le Seigneur mérite un autel, sur lequel on offre le sacrifice pour le salut du monde, avec un chœur moins de bric et de broc, plus unifié.
La réflexion est en cours, rien n’est décidé. Une étude a été faite par la commission d’art sacré, lisible à l’accueil de la paroisse. Comment achever cette église ?
Il y a aussi une réflexion pour Chassieu, peut-être un peu moins urgente, car les travaux de 1979 à Chassieu ne correspondent pas (ou plus tout à fait) aux choix liturgiques du diocèse, tout en prenant aussi en compte la dimension pratique.

C’est une réflexion que nous voulons mener en 2022.

Il y a aussi à travailler le lien avec les équipes municipales pour l’entretien de nos églises. Il y a des chantiers (électricité, sono) à lancer avec les communes… Nous poursuivons aussi la mise sous vidéosurveillance de nos églises, soutenus par les subventions préfectorales (à Genas, efficacité immédiate, puisque nous avons pu porter plainte contre notre pilleur de tronc, et même le ‘rencontrer’).

Pour l’année qui vient,

Il s’agit de grandir dans la charité, cet amour qui vient de Dieu lui-même. Cet amour qui nous est donné par Dieu, et qui doit faire le lien entre nous.
Il s’agit de faire progresser notre unité.
C’est à recevoir dans la Prière, la Parole de Dieu, les sacrements.
Cela passe aussi par les rencontres, les échanges, avec ce que nous sommes : Profitons de toutes les occasions qui nous sont données pour mieux nous connaitre : sortie de messe, rencontre autour du synode, repas 4×4, pèlerinage à Rome comme voyageur (il y a aujourd’hui 43 voyageurs) et comme parrain (pour être partie prenante du pèlerinage sans se déplacer, pour se donner mutuellement les intentions de prières).

Il s’agit de se reconnaitre mutuellement comme un trésor, une merveille de Dieu. Accueillons donc l’autre dans sa différence, recevons ses richesses, pardonnons-lui ses pauvretés et ses faiblesses. Afin que nous soyons bien entre nous.

Mais ça ne s’arrête pas là. Le véritable sens de tout cela c’est d’être des témoins.  

Pour déminer une petite phrase… je disais dans l’éditorial de janvier qu’en pensant à Église et paroisse, on pense peut-être plus facilement à #églisefroide, #têtesblanches et #moraline (=discours moralisateur). Nous qui sommes « dedans » ce n’est pas ce que nous voyons, mais c’est souvent ce qui nous est renvoyé. C’est pour cela que nous devons veiller à faire rayonner l’amour de Dieu, la joie de Dieu et que les autres puissent dire en nous regardant « voyez comme ils s’aiment ».

Annonçons le Christ à temps et à contre temps !
Dans nos actes, avant même tout discours !

Que le Seigneur nous bénisse.

Prenons maintenant quelques instants pour le prier avec les vêpres et un petit temps d’adoration dans le silence.